La couronne sur dent vivante
Il est aujourd'hui possible de conserver une dent vivante tout en la protégeant par une couronne, à certaines conditions.

Reconstitution

reconstitution - Dans les configurations décrites, il n'est pas possible de reconstruire la dent avec des matériaux de comblement classiques (plombages ou composites) car cela nécessite une préparation qui peut endommager la pulpe et donc, obliger à dévitaliser.


Etanchéité

etanchéité - Une autre solution consisterait à reconstituer la dent par un matériau composite après avoir éventuellement réalisé une protection de la pulpe. Or, la restauration par un quelconque matériau ne permettra jamais d'obtenir l'étanchéité absolue.


Préservation

préservation - Il était alors d'usage de dévitaliser (enlever le nerf) la dent atteinte et de la protéger par une couronne. Mais il est aujourd'hui possible de réaliser cette couronne sur une dent vivante afin qu'elle continue à être alimentée par les vaisseaux sanguins.


La solution recommandée est de recouvrir la dent par une couronne assurant toute l'étanchéité voulue, protégeant des atteintes thermiques et autres agressions.

Il est possible de répondre aux impératifs fonctionnels en rétablissant l'engrenage parfait avec les autres dents (esthétique, mastication, solidité...).



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L'amalgame d'argent
L'amalgame d'argent, le classique "plombage", est un mélange contenant environ 50 % de poudre d'alliage finement pulvérisé d'argent, d'étain, de cuivre et de zinc et de 50 % de mercure sous forme liquide.

L'amalgame est utilisé sous forme de capsules prédosées et doit avant son utilisation être préparé par un vibreur qui mélange les composants de façon homogène. Il se présente sous la forme d'une pâte, plastique qui durcit dans la cavité nettoyée de la lésion carieuse et devient pratiquement aussi résistant que les tissus dentaires.

Ce produit est utilisé depuis 150 ans environ sans entraîner de problème médical dûment identifié, ce qui témoigne de ses qualités. Il a connu de nombreuses améliorations, surtout en terme de stabilité dans le temps.

L'amalgame d'argent fait régulièrement l'objet de polémique sur sa toxicité mercurielle. La dernière publication à ce sujet, qui confirme d'ailleurs plusieurs études antérieures, a été diffusée le 8 mai 2008, par le comité scientifique de la Commission européenne qui conclut que les amalgames dentaires sont efficaces et sûrs, aussi bien pour les patients que pour les professionnels.

Aucun fait pathologique grave n'a été constaté et aucune action toxique générale n'a été prouvée scientifiquement. Les sujets les plus exposés restent les chirurgiens-dentistes, chez qui on n'a pas identifié de maladie professionnelle liée au mercure.

Des traces de mercure, comparables à celles des obturations dentaires, peuvent se trouver dans l'alimentation, en particulier dans la chair de certains poissons. Même si l'on additionne les apports de l'alimentation et celles des obturations, on reste encore très en deçà des doses susceptibles d'exercer des effets toxiques généraux.

Cependant, rejeté dans la nature, le mercure peut avoir des répercussions défavorables sur l'environnement. C'est pourquoi les chirurgiens-dentistes ont pris des mesures de récupération et de retraitement des déchets d'amalgame.